
Dans l’univers des cryptomonnaies, la terminologie « shitcoin » est utilisée pour désigner des jetons sans valeur intrinsèque. Ce sont souvent des monnaies créées sans projet viable ou sans véritable innovation technologique. Elles sont pour la plupart associées à la spéculation ou à un système d’arnaque. Aujourd’hui, il est indispensable de reconnaître un shitcoin afin d’éviter les pertes et faire des investissements judicieux. Mais, comment reconnaître vraiment ce type de cryptomonnaie ? Ce guide livre des critères sûrs à vérifier.
Un shitcoin est basé sur un projet sans utilité réelle
L’un des premiers signes évidents pour identifier un shitcoin est l’absence d’utilité concrète. En effet, ces cryptomonnaies dites spéculatives sont généralement basées sur des projets obscurs lancés sans fondement concret. Contrairement au Bitcoin ou Ethereum qui ont des cadres d’utilisation clairs et formels, les shitcoins n’apportent aucune innovation technologique. Mieux, ils ne proposent aucune solution évidente à un problème réel. Vous constaterez d’ailleurs sur cette page que les monnaies citées ont un projet sous-jacent utile.
Le Bitcoin par exemple s’est proposé comme une monnaie numérique décentralisée soumise à une autorégulation. Ethereum quant à lui s’est invité dans l’arène crypto comme facilitateur de l’exécution de smart contrats. En clair, quand une cryptomonnaie a un projet sans innovation concrète, il est fort probable que celle-ci soit un shitcoin. Avant d’investir dans une crypto, demandez-vous quel est le problème qu’il prétend résoudre et jugez-en la pertinence.
Le projet d’un shitcoin est conduit par une équipe douteuse ou anonyme
Avant de mettre votre argent sur une cryptomonnaie, appréciez avant tout la transparence de l’équipe qui gère son projet. En réalité, les cryptomonnaies sérieuses mettent en avant des développeurs expérimentés et connus. Vous pouvez accéder à leurs profils professionnels sur LinkedIn ou d’autres réseaux sociaux. Ce sont souvent des dirigeants disposés à partager la vision derrière leur projet et leur parcours professionnel.
En revanche, les shitcoins sont portés et soutenus par des équipes anonymes avec des dirigeants aux identités douteuses. Ceux-ci portent généralement de faux profils ou se font appeler par des pseudonymes. Ce manque de transparence est un signal d’alarme, car il complique la vérification de la légitimité du projet. En clair, lorsqu’une équipe n’est pas prête à se montrer ouvertement, cela indique qu’elle n’est pas prête à assumer la responsabilité de ses actions sur le projet, fuyez !
Un shitcoin a un livre blanc peu crédible
Le livre blanc est le document clé qui évalue une cryptomonnaie. Il explique clairement le fonctionnement du projet, aborde ses objectifs et les technologies utilisées. Dans le cadre d’un shitcoin, il n’y a généralement pas de livre blanc. Parfois, c’est carrément un document plagié ou rempli de termes techniques incompréhensibles. Il contient des promesses vagues sans explications techniques claires et réalistes. En vérité, un bon livre blanc doit être clair et accessible à un large public. Il doit fournir des informations techniques précises qui indiqueront comment échanger la cryptomonnaie pour faire des profits.
Les indicateurs financiers des shitcoins sont suspects
Les shitcoins présentent souvent des indicateurs financiers très suspects. Ils ont généralement une faible capitalisation boursière, un volume de transactions limité et une liquidité insuffisante. Si le pool de liquidité est par exemple inférieur à 30 000 $ ou si le nombre de détenteurs est inférieur à 200-300, cela reflète un manque d’intérêt du projet. Par ailleurs, si le prix d’une cryptomonnaie fluctue de manière extrême en peu de temps sans raison apparente, cela peut être un signe de manipulation.
Il est important que vous surveilliez ces indicateurs financiers pour éviter de vous retrouver piégé dans un projet qui n’a pas de soutien réel. En définitive, un shitcoin est une cryptomonnaie dont le projet n’a pas d’utilité réelle et définie. Il est porté par une équipe anonyme ou d’identité douteuse. Son livre blanc est souvent inexistant ou mal rédigé et ses indicateurs financiers sont suspects.